03-août
Départ sans problème d'Orly.
Arrivée à l'aéroport de Rome Ciampino. Le chauffeur de taxi à qui je montre l'adresse de l'hôtel s'exclame"mama mia !". Inquiétant comme annonce, non ?
Il m'explique alors que c'est loin, et qu'il faut s'attendre à des bouchons, patins, couffins...
Mais le prix annoncé est respecté (semblable à un Roissy-Clamart). On fait les 40 minutes du trajet sur une super compil de U2, Radio Head, Dire Straits. Géant.
L'hôtel Grand Hotel Tiberio est moins bien qu'espéré mais très bien quand même.
Le soir, pizza sur le pouce puis découverte d'un vendeur de pastèques géantes en tranche qui deviendra un passage obligé.
04-août
Notre première sortie nous conduit dans le centre de Rome.
De l'hôtel, en 15 minutes, le bus 990 nous permet de rejoindre le Tibre que nous traversons pour pénétrer dans la ville historique.
Premier arrêt notable: le Panthéon.
C'est une très surprenante bâtisse possédant une seule ouverture au sommet de la voute.
On en fait vite le tour, les visiteurs circulent en effet dans le sens obligé et inverse des aiguilles d'une montre, mais ça vaut le coup d'oeil.
Non loin de là, la seule fontaine au monde où on devrait pouvoir lancer des pièces.
En effet, aux quatre coins de notre terre, l'homme jette de la monnaie dès qu'il aperçoit une flaque en se croyant à la fontaine de Trevi. Bien voilà, nous y sommes.
Ici, il peut s'en donner à coeur joie et ne s'en prive pas.
Pour une fois, nous respectons tous la tradition et faisons le voeux qui va bien.
Après la traversée des ruines des forums et autres arcs de triomphe, nous arrivons au collisée où nous renonçons pour cette fois à rentrer en raison de l'affluence.
En règle générale, nous ne serons pas dérangés par le monde mais nous sommes sans doute arrivés au mauvais moment.
Le soir, nous allons flâner et dîner non loin de la piazza di Spagna.
Aparté : le transport en Bus à Rome est très pratique en cette saison; il n'y a pas de circulation. Le ticket coûte 1 euro et permet de tourner en bus pendant 75 minutes avec un déplacement férré inclus. Le ticket journée coûte 4 euros. Pas d'achat possible à bord mais chez tous les bons marchands de tabac.
En ce vendredi matin, nous avons réservé l'entrée au Musée du Vatican mais nous ne trouvons pas grand monde à l'entrée.
C'est une succession de très grandes pièces à la décoration riche et soignée, en particulier les plafonds.
Les salles sont remplies (c'est le mot) de statues antiques prélevées lors des fouilles des grandes villas de la région (19ème siècle).
Une petite lucarne sur le 20ème siècle: cette collection de peintres contemporains présentant notamment 4 ou 5 oeuvres de Dali.
Magnifique.
Bien entendu, après deux heures de promenade, nous voici enfin dans la chapelle Sixtine. Il faut garder un peu de la souplesse au cou pour contempler cette oeuvre de 800m2.
Le plafond est encore plus haut que les autres et la lumière un peu trop tamisée.
Plus bas, au niveau du sol, nous ne sommes plus seuls. Des centaines d'appareils crépitent malgré l'interdiction de prendre des photos. Les vigiles semblent plus être là pour vérifier la décence des dames que pour préserver des peintures déjà photographiées des millions de fois et situées à plus de 20 mètres...
Nous sommes bien fatigués mais ne regrettons pas notre matinée que nous terminons par un petit tour sur la place Saint-Pierre.
Je me rends compte que l'essentiel du Vatican (en surfaces intérieures) est composé de ce musée, et ce depuis plus de 200 ans. C'est plutôt bien.
Nouvelle journée de visite à Rome : on nous avait conseillé de réserver pour la Villa Borghese et ce n'est pas un luxe.
On n'y entre que par groupe de 200 toutes les deux heures (à partir de 9h00).
Arrivés à 10h10 après avoir traversé le grand parc à pied, il ne nous reste que 45 minutes. Du coup, il n'y a presque plus personne et nous visitons dans un calme agréable alors que le groupe suivant s'agglutine à l'extérieur.
La villa est un ensemble de salles d'exposition de peintures et de tableaux. Les plafonds sont plus ou moins hauts et comme au Vatican superbement décorés (photos interdites). Sympa !
Nous poursuivons notre ballade dans Rome (ici la place Quirinale) pour finir au musée Leonard de Vinci présentant quelques inventions du maître.
Petite exposition mais donnant un bel aperçu de son travail (machines de guerre, de levage, machines volantes - en théorie en tout cas -,...).
Le saviez-vous ? : Il a inventé le roulement à billes !
07-août
Dernière journée, ce dimanche, à Rome. Nous passons la matinée sur des puces sans intérêt particulier et pourtant dans tous les "bons" guides..
De retour à l'hôtel, nous repartons vers le centre : longue balade en ville sous un soleil radieux d'abord en bus puis à pied. Nous voici naturellement de retour vers le Colisée (fermé par les pompiers pour une raison inconnue)...
puis celui de Titus et la statue de César, Jules César, non loin de là.
Nous finissons la soirée près de la fontaine de Trevi, pizza, pates et gelati avant le retour à l'hôtel et la préparation des bagages.
Demain, retour en France en avion, en passant par Nice, puis Gardanne.
08-août
Cette journée de transition doit nous permettre de rejoindre Nice en Avion par la compagnie Blue Panorama. Départ à 12h50 pour 1h10 de vol.
Nous avons étudié le trajet et nous rejoignons l'aéroport de Fiumicino en 1 heure par le train.
Arrivés sur place, le vol est indiqué à 14h20 puis 15h30 et bientôt 17h30. Quelques passagers organisent une rébellion, demandent l'arbitrage du carabiniero (genre Bud SPENCER) et obtiennent semble-t-il l'annulation du vol pour Ibiza de la même compagnie pour que notre vol ne soit plus reporté d'heure en heure. Enfin, on n'a pas tout compris, les italiens s'entétant à parler l'italien, une langue qui n'a pas grand chose à voir avec ses cousines (non pas germaines, mais plutôt latines) ibériques ! ;o)
Petit hic : alors que les bus, les métros et les trains sont climatisés en Italie rendant les déplacements très agréables, les salles d'attente de cette aérogare ne le sont pas...
A l'arrivée à Nice, Dany patiente elle aussi depuis de nombreuses heures...
Nous voici donc en France à 18h45 au lieu de 14h00. L'après midi de balade est perdue mais nous décidons de passer la soirée à Cannes.
Nous nous garons sous le palais du festival où une foule cosmopolite se presse pour "sa" montée des marches.
Sur le chemin, un petit d'air d'Hollywood : le sol est incrusté des moulages des mains et des signatures des grands du cinéma ...
Nous n'avons pas déjeuner et choisissons pour diner une brasserie toute proche et très agréable.
En sortant, les troubadours se sont installés et revisitent les standards du moment.
Impossible de quitter la ville sans remonter la croisette vers le Carlton et le Martinez.
Les 5 heures d'attente à l'aéroport de Rome sont bien loin.
La soirée est agréable, le vent doux, c'est la magie des bords de mer.
Il est temps de reprendre la voiture pour faire les 150 kilomètres qui nous séparent de Gardanne.
Pas de visite touristique aujourd'hui.
Cette journée commence par un aller-retour à Marseille. A l'aller, le TER (moderne !) me conduit à Saint-Charles ou je récupère sans problème ma voiture expédiée de Paris - merci Etienne, par auto-train (pratique, économique - 80 €, et indispensable en vue de la troisième partie alpestre des vacances).
Le reste de la journée est consacré pour certains (les fashion victims M, J et MP) à profiter du dernier jour des soldes et pour d'autres à faire de cette photo une réalité.
Ce matin, à la place du hamac, un énorme tas de bois recouvert d'un belle bache bleue façon chantier.
Pour cela, je déplace, la pile de tuiles et le tas de bois (3 stères!) qui encombre la vue vers le côté droit de la terrasse. La bâche est devenue verte par l'opération dite du retournement.
J'en profite pour initier un poste de compostage maison qui avale vite les kilos de pastèque nécessaires à la réalisation de ce labeur.
Il ne manque plus qu'une petite cabane de jardin sur la droite pour ranger les outils.
10-août
Nous passons la fin de matinée à la Couronne.
Le Mistral de ces derniers jours à refroidi l'eau et nous restons sur le sable sous un soleil de plomb.
Heureusement, nous sommes équipés de raquettes et de gants de Base Ball.
En fin de journée, nous sommes invités chez des collègues parisiens de MP dans leur maison louée en groupe route de Cezanne entre le Tholonet et Beaurecueil, au pied donc de la Sainte Victoire.
Magnifique ! Nous décidons sur le champ d'acheter une maison dans ce coin ! ;o)
En attendant, nous passons une excellente soirée qui se termine par un bain tardif dans la piscine.
Aujourd'hui, jeudi 11, encore une très belle journée qui s'annonce côté météo.
Nous sommes invités cette fois chez une de mes collègues parisiennes dans la maison qu'elle loue avec sa famille sur les hauteurs de Fuveau.
Après la côte de boeuf et le rosé, nous passons l'après-midi dans la piscine avant de rentrer sur Gardanne.
Ce matin, départ à 9h00 pour une randonnée de 2h30 dans le massif de la Sainte Victoire.
Partis de la route Cézanne avec deux amis, nous prenons la direction du barrage Bimont avant le barrage Zola (photo) puis retour.
Le barrage Zola est en cours de vidage pour maintenance technique.
Nous avons la chance de profiter de l'ouverture totale du massif en ce mois d'Août.
Magnifique !
De retour à Gardanne, l'après-midi est consacrée au montage final d'une petite cabanne à outils (1120X1160) sans plancher.
Le sol, constitué de pavés drainants (style auto bloquant mais en forme de cubes) est posé depuis la veille au soir. (Il n'est pas super plan).
Ce n'est pas une mince affaire notamment de mettre tout ça au carré pour l'ouverture des portes mais 7 heures d'effort permettent de venir à bout de la chose.
Pour notre dernière soirée en Provence, nous dînons sur le cours Mirabeau.
Nous passons une soirée agréable à discuter du soleil, des étoiles et autres constellations.
Saviez-vous que la terre est plus proche du soleil l'hiver ? Si, si, vous pourrez vérifier. Alors pourquoi fait-il plus froid l'hiver (enfin pour l'instant) ?
Voilà une journée bien remplie !
Demain, nous quittons la région direction les Alpes.
13-août
Journée de transition : nous quittons Gardanne à 11h00 par l'A51 puis la route Napoléon.
La route se déroule sans problème sauf un bouchon de près d'une heure au péage de Perthuis.
Nous nous arrétons pour déjeuner à 14h30 dans un hotel restaurant à la cuisine traditionnelle simple mais remarquable : Hôtel Restaurant Tourisme situé sur la RN85 à Chauffayer dans les Hautes-Alpes.
Nous arrivons à 19h00 à la Plagne Soleil ou nous intégrons notre appartement à la vue imprenable sur la vallée.
Nous sommes à 2000 mètres d'altitude. C'est là que la voiture décide de rendre l'âme, non sans nous avoir conduit à bon port.
14-août
Lever tôt pour une première randonnée vers le haut de la montagne.
Nous sommes seuls avec MP à gravir les pistes de ski. Nous n'attendrons pas le sommet pour avoir tenté une voie un peu difficile qui nous a obligés à faire demi-tour non loin du but.
1h30 à 2h00 de marche avant le petit déjeuner et un passage à la piscine.
L'après-midi, nous partons de la Plagne-Soleil pour la Plagne Belle-côte dans la vallée d'à côté, attiré par un skate-park qui en intéresse au moins un.
Le sentier est superbe, la montée dans la prairie, la descente dans la forêt (45 minutes d'un pas pressé).
Le retour se fait en navette, la voiture est depuis ce matin chez un garagiste qui doit la remorquer mardi à Moustiers (panne de turbo ou FAP bouché).
Le matin, tout le monde est sur le pont à 8h00 pour gravir la montagne. Mais, la pluie fait son invitée surprise et nous oblige à patienter.
A 10h00, le temps s'est levé et nous commençons notre marche qui nous conduit au sommet de la Rochette, terminus du télécabine, 500 mètres plus haut et 1h15 plus tard.
Belle montée !
En raison de l'heure tardive, nous descendons par la benne.
L'après-midi, sous le soleil, nous retournons à Bellecôte par la navette pour y déposer Superman (club ado - Paintball - BaseBall), et nous rentrons à pied avec MP.
Un autre chemin que la veille nous conduit à traverser le territoire des marmottes, nous débusquons celle-ci, pas farouche, mais n'avons que le Iphone pour l'immortaliser.
Il faudra y retourner avec le Canon.
Vu aussi : une fabrique de Beaufort close qui nécessite une seconde visite à une heure d'ouverture.
Le soir, nous profitons du feu d'artifices depuis les balcons de l'appartement.
Amusant : en position sans flash, l'appareil laisse un temps d'ouverture variable en fonction des feux et de leurs intensités. Le résultat est la superposition de ce que l'oeil a vu en séquence.
16-août
Nouvelle randonnée au programme ce matin. On y prend goût.
Départ de la Plagne-Bellecote à 1900 mètres d'altitude et marche de 2h30 pour atteindre le sommet du télécabine de la Roche De Mio à 2700 mètres.
Il fait un soleil radieux, nous croisons marmottes, moutons et vaches sous la surveillance des bergers et une (seule) chèvre.
A l'arrivée, nous sommes face au Mont-blanc enneigé, deux mille mètres plus haut.
La descente en benne ne dure que 20 minutes. La piscine nous attend.
Cette après-midi, nous retournons sur le territoire des marmottes pour les observer.
En fait, c'est elles qui nous observent et se laissent approcher. Celle-ci joue à cache-cache avec nous avant de nous apprivoiser.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la ferme de fabrique de Beaufort pour la fondue du soir.
La journée commence par une nouvelle randonnée (oui, on commence à fatiguer un peu mais il fait trop beau pour regarder ce spectacle d'en bas).
Départ de la station au point 1, montée sur la crête au point 2 (+300 mètres), suivi de la crête jusqu'au point 3 puis descente au pied du promontoire rocheux jusqu'au point 4. Enfin, au lieu de rejoindre la station, on grimpe jusqu'au sommet du télécabine au point 5 (La Rochette).
Le retour se fait en benne après 2h30 d'effort et 500 mètres de dénivélé.
Au sommet de la crête, nous ne sommes pas seuls, on se croirait à la foire de Paris.
Pour les plus jeunes, la station organise une manifestation Urban Plagne avec des installations pour Skates, Bikes et des démonstrations de disciplines diverses dont capoeira, percussions, foot et basket freestyle...
Nous y passons un moment avant de profiter de la fin de la journée (balade dans les bois, piscine...).
Ce matin, une légitime envie de lever le pied nous fait traîner à l'appartement jusqu'à 11 heures. Nous décidons alors d'aller déjeuner sur les hauteurs au niveau de deux lacs encore inexplorés.
Ce sont en fait les retenues d'eau potable pour la station.
Nous faisons une partie de la route en voiture mais il reste 45 minutes de forte grimpette pour atteindre le premier lac où nous déjeunons.
En guise de dessert (que nous avons oublié), nous achevons la montée vers le second lac.
La descente n'est pas beaucoup plus facile et toujours sous un soleil de plomb.