376 km
416 km
166 km
166 km
194 km
149 km
283 km
206 km
302 km

A partir du 26, le séjour se poursuit à Miami et dans les environs.


Notre voyage commence à Orly sous le soleil. On a un peu l'impression de partir pour la Guadeloupe dans ce 747 de Corsair mais le boeing est bien à destination de Miami. Annoncé à l'heure pour un vol de moins de 9h, il devrait nous permettre d'arriver vers 14h30 et de profiter d'une première après-midi certainement ensoleillée sur place. C'est la magie du décalage horaire dans le sens est-ouest.

Arrivés avec une demi-heure de retard pour cause d'embouteillage aérien, nous ne sortons finalement de l'aéroport qu'à 18h30. Il faut patienter 1 heure pour rallier puis passer la police, 2 heures pour obtenir les bagages (quel pastis) puis presque une heure encore pour récupérer la voiture.

Comme il y a 16 ans -Miami était la destination de notre voyage de noces en 1996-, le loueur essaye de me convaincre de signer pour une une classe supérieure à ma réservation sous prétexte que nous avons beaucoup de bagages. Je refuse poliment et une fois au garage, on nous livre quand même une Ford grand modèle de luxe et le coffre a englouti nos six valises, pour l'instant à moitié pleines... Sans doute n'ont-ils-ils plus le modèle réservé, nettement moins spacieux...

Allez zou, on se lance... Comment ça marche déjà ?

Vue l'heure, notre première destination est le stade des Dolphins de Miami qui rencontrent en match de pré-saison les Bucaners de Tampa Bay.

Le GPS nous conduit bien vite à destination.

Le match est agréable malgré la fatigue et trois petits grains maritimes. Le temps est couvert ce soir sur la Floride.

Les dolphins perdent 20 à 7, on assiste à trois touch down dont 1 magnifique (pour les spécialistes, l'attaquant saute en fin de course en avant par dessus la défense adverse pour atteindre la zone de but).

Il est temps d'aller nous coucher.


Notre premier hôtel est situé dans le quartier art-déco de Miami beach. L'architecture et la décoration de l'hôtel ne dérogent pas au style ambiant.

Le matin, petit déjeuner en ville dans un coffee shop typique, on passe le reste de la journée à flaner dans le quartier.

Vers 14 h00, nous prenons un cocktail à 40° sur Ocean drive, vers 16h30 nous sommes dans l'eau à 26° de l'océan.

Malgré quelques nuages qui annoncent l'averse de 18h00, il fait bon et nous passons un agréable moment.

Le soir, nous retournons sur Ocean drive pour dîner.

 

Le Colony hotel est sur tous les génériques de films ou de séries se déroulant à Miami. C'est le symbole de la ville. Sur ce front de mer, on retrouve un vingtaine d'établissements de la sorte proposant à partir de 20h00 une carte variée un peu chère dans une ambiance musicale et alcoolique sympathique. Des petites vendeuses proposent des Havanes et, comme dans la rue Mouffetard, devant chaque restaurant, des rabbateurs (ou rabbateuses..) essayent de nous convaincre que leur carte est meilleure que la précédente, et ce malgré des similitudes évidentes.
Pour se démarquer, certains proposent un orchestre de jazz, un duo de claquettes, une dracouine vantant les mérites de son "Pussy" ou une atmosphère tamisée propre à la confidence.
Signe de la crise, en dernier ressort, ils sortent de leur poche une petite carte proposant 20% de réduction sur tous les plats. Nous finissons bien entendu par nous assoir dans l'un d'entre eux mais plus sous le coup de la fatigue que du charme particulier de cet italien.


Nous partons de Miami vers 9h00 plein nord: première étape, le petit déjeuner ches Denny's, une chaîne nationale de restaurants bien américains dans laquelle nous avons nos habitudes, puis un Outlet, ensemble de magasins de marques à prix réduits installés au milieu de nulle part - ici à mi-chemin entre Miami et Orlando : le Vero Beach Outlets. Maxime et moi y faisons nos emplettes - pantalons & chemises Van Heuse, chaussures, sac Quicksilver pour la rentrée. Mp attend le prochain. 50% à 75% de remise. Après 400 km, nous voici au Grand Hotel Orlando.

Classique du voyage aus USA, nous passons la journée du 13 dans un des 2 parcs à thème d'Universal Studio à Orlando: Island of Adventures. Certaines atttractions sont à couper le souffle : Jurassic Park, Harry potter, Popeye ou Spiderman. Nous rentrons fatigués et ... trempés.

Nous quittons notre hôtel pour l'étape la plus longue du voyage, 416 kilomètres pour la capitale de l'état (qui a cru que c'était Miami ?) : Talahassee.

Nous faisons une halte dans un outlet à la moitié du chemin et faisons une razzia de 501 et autres Lewis. Le 501 est à 39$99 soit 32 € (plus 6.6% de taxes).

Nous avons désormais une de nos valises-cabines pleines de vêtements neufs pour la rentrée.

 

 

A midi, nous déjeunons dans le food court de l'outlet, vaste salle à manger entourée de tous les restaurants typiques de ce genre d'endroit : le mac do, l'italien, le chinois, le japonais, le spécialiste du poulet,... Introuvable en France, mais commun au Brésil, cet endroit permet de réconcilier les familles qui ne sont pas d'accord sur le restaurant pour déjeuner sur le pouce.

Au milieu de la salle, le vendeur de glaces Haagen Daas...

Et évidemment, WI-FI gratuit.

L'arrivée à Talahassee est un enchantement. La ville est construite sous une forêt de chênes imposants d'ou pendent des touffes de petites lianes entrelacées, en fait une mousse qui héberge dans l'arbre sans nuire à son développement.

Les parcs sont évidemment incroyables, habités par ces mastodontes, mais on en retrouve à tous les carrefours et dans tous les jardins.

On pense être encore dans les faubourgs boisés de la ville quand apparaît le capitol, nous sommes bien arrivés au centre de cette ville étonante.

Nous décidons d'aller visiter le lendemain matin le parc national situé près du lac Jackson au nord est de la ville.

Sur le chemin, nous rencontrons Mike, un séxagenaire qui a installé son bric-à-brac dans une petite maison. Il vend de tout : des bibelots, des bijoux, des meubles, des tableaux, on en trouve partout même dans la cuisine et dans la salle de bain. La petite maison ne sert plus que de lieu d'exposition.

Evidemment, la nature est belle quand les villes s'intègrent dans l'environnement. Nous apprenons que sur ce lac vivait un peuple heureux qui jouissait des richesses de la pêche et de la chasse.
Les quelques centaines de bourgeois qui ont fait construire leur maison dans une résidence verte et spacieuse au bord du lac ne semblent pas malheureux non plus

Avant de quitter la ville, nous passons à la banque. La nature est belle, certes, mais beaucoup préfèrent la regarder depuis leur véhicule.




Changement de décor, nous rejoignons le golfe du Méxique; notre première étape est Panama City, vaste station balnéaire proposant des kilomètres de plages de sable blanc.

Nous nous essayons au Boarding Paddle, le nouveau sport à la mode un peu partout. Cela consiste à se tenir debout sur une planche de 3 mètres et à manoeuvrer avec une rame, si possible dans les vagues.

Il est assez facile de se lever mais plus difficile de garder son équilibre une fois debout. Ca tangue.

 

Nous quittons la Floride pour une incursion dans le Mississipi.

L'étape à Biloxi est décevante. Après les belles plages de Pensacola, les eaux boueuses (dues aux alluvions ?) de cette partie du golfe et le temps maussade ne nous permettent pas de profiter de la mer.

Le Super 8 (chaîne coucurrente des Motel 6) présente un piscine que son descriptif ne présentait pas. Nous ne nous plaignons pas, parce que malgré le temps couvert, il fait chaud. Un routier a laissé son 38 tonnes à 25 mètres de notre chambre. C'est un camion frigorifique et le moteur doit tourner toute la nuit... J'ai tenté une question à l'accueil mais autant pisser dans un violon pour en faire sortir des sons de flûte, je n'ai pas insisté, après tout, on n'est pas chez nous.

Avec le recul, je comprends le respect de ces gens-là pour le travail. Evidemment ça fait du bruit, "c'est un camion frigorifique", point barre. Cela dit, avec la clim, on a du mal à dicerner les décibels en provenance du camion...

Heureusement, un bon petit déjeuner nous redonne le moral.Et nous reprenons la route pour la Nouvelle Orléans.

 


Nous rentrons en Louisiane.

A l'entrée de l'état, nous sommes accueillis en français : "bienvenue en Louisiane". C'est assez trompeur sur la présence de notre langue dans la culture actuelle.

Nous voici donc à La Nouvelle Orléans ! Mais alors, quel déluge ! La traversée des marécages par l'autoroute se fait sous des trombes d'eaux et l'arrivée à l'hôtel est épique.

Nous nous décidons à arpenter le quartier français revétus de ponchos plastiques vendus dans toutes les bonnes boutiques.

La rue principale, Bourbon Street, s'anime au fur et mesure de l'avancée de la soirée (la pluie s'est enfin calmée) et du nombre de verres ingurgités par les touristes. Dans chaque bar, un groupe de rock joue des grands classiques en Live. Des gens dansent, d'autres boivent des bières puis ils inversent. C'est assez festif.

On ne badine pas avec la loi, tous ces bars sont interdits aux moins de 21 ans. Nous restons donc dehors.

Nous prenons un tram pour rejoindre le French Market : un flea market sans intérêt (puces) doublé d'un food market où nous prenons enfin un bon cocktail.

Une salle annonce un concert de Jazz ouvert à tous mais c'est un peu trop sérieux pour nous (rien à manger, rien à boire...). Impasse.



Ce matin encore nous nous réveillons sous la pluie mais après le petit déjeuner pris à l'hôtel, nous nous décidons à aller visiter une plantation : la plantation Destrehan.

Si nous avons cru un instant échapper à la pluie en roulant 35 km vers le nord, nous avons vite déchanté. Heureusement, l'essentiel de la visite se fait dans la maison des maîtres et dans les dépendances (maison des esclaves et cuisine extérieure).

La visite est bienvenue compte tenu des conditions climatiques. Pour les photos par beau temps, il vaut mieux aller sur leur site. ;o)

Nous retenons surtout le travail fait par une association du coin qui a remis en état une batisse que les exploitants du pétrôle de la région auraient sans doute fini par raser comme ce fut le cas pour d'autres.

La préservation du patrimoine immobilier n'est pas dans la culture américaine contrairement à l'attention portée très tôt aux parcs nationaux.



Belle surprise ce matin, le soleil brille sur la Nouvelle-Orléans et cela tombe plutôt bien puisque nous avions prévu un "Swamp Tour" à la découverte des Alligators dans les Bayous (bayou=rivière). Le swamp est la partie du bayou avec des arbres comme sur la photo en dessous à gauche.

La promenade nécessite 50 minutes de voiture pour nous rendre au Nord Ouest de la ville, près du lac Ponchartrain. La balade se fait en bateau.

Nous n'avons pas été déçus, ni par la faune (Alligators, tortues, aigrettes, cochons sauvages) ni par la flaure (en particulier des arbres immenses). Le guide attire les gators avec des marshmallows au bout de pics de roseau pour les faire sauter hors de l'eau.

Photo à ajouter

Le soir, nous nous baladons une dernière fois sur Bourbon street et rentrons dans un restaurant qui annonce la couleur : "Taste of new Orleans".

Effectivement, depuis notre arrivée en ville, nous avons l'occasion de gouter des spécialités qui nous changent des éternels hamburgers ou chicken dips servis dans les restaurants de Floride. Ainsi, nous avons gouté le PowBoy, sandwich à la viande marinée dans un pain français assaisonnée d'une sauce piquante, le gombo, soupe à base de riz, de haricots et de viande ou de poissons. Ce soir, nous mangeons un excellent Jumbalaya de crevettes.

Le décor ne change pas, un peu country, un peu foot américain, très agréable.

En ce matin ensoleillé, alors que le cyclône Isaac est annoncé pour la fin de la semaine sur la Floride, nous quittons la Nouvelle-Orléans et la Louisiane direction plein Nord en longeant le Mississipi.

Premier arrêt : la ville de Natchez. Située en bordure du fleuve, à 300 km du glofe, elle ne propose pas d'activité aquatique (comme espéré) mais cependant de grands Bateaux-Casinos embarquent les touristes - logés dans un hôtel proche -pour échaper à la législation de l'état sur les jeux en ouvrant les machines à sous au milieu du fleuve.

Peu intéressés, nous découvrons le patrimoine historique du lieu. De grandes demeures, batties dans la seconde moitié du 19 ème siècle, parsèment la ville.

Nous visitons la première : Longwood.

La construction de cette maison gigantesque a été interrompue par la guerre de sessession. Le maître qui avait fait fortune grâce à ses plantations est décédé avant de pouvoir revenir la terminer. Sa femme, ruinée, a réussi à conserver la maison mais seul le sous-sol est habitable. Les meubles d'époque décorent encore les 8 pièces de ce niveau.

Les autres étages sont restés dans l'état de 1860, jusqu'au solarium qui devait dominer le parc et renvoyer la lumière au sous-sol par de grands mirroirs et des ouvertures dans les plancher du premier étage.

La maison est bien entendu classée aux monuments historiques.

La salle à manger du sous-sol avec son chasse mousse sans doute manoeuvré par un esclave. Le premier étage et la boite ayant servi à transporter le piano.

Ensuite, nous parcourons la ville à pied et en voiture en suivant un balisage (le "Natchez Trail") qui nous fait découvrir les autres belles maisons de la ville.

Signe de la crise, certaines petites maisons classées sont à vendre...

Notre étape suivante est Canton, 30 km au Nord de Jackson, la capitale du Mississipi.

Sur les conseils de l'office du tourisme fédéral, nous décidons d'emprunter une route spéciale pour nous y rendre : la Natchez Trace Parkway. Le hasard veut que cette route aille de Natchez à Nashville en passant par Canton.

Le tracé suit une ancienne route empruntée par les indiens et les aventuriers. Elle fut aggrandie par l'armée américaine au début du XIX ème pour désenclaver Natchez depuis Nachville, située à 850 km au Nord.

C'est une route interdite aux camions et à tous les véhicules commerciaux, limitée à 80 km/heure et qui traverse la forêt. Nous la remontons sur 150 km, ne voyons qu'une seule voiture dans notre sens et une dizaine dans le sens contraire.

Il n'y a aucun panneau de signalisation, aucune publicité, très peu de sorties et de temps en temps une aire de repos avec des explications historiques. La voiture glisse sur l'asphalte neuf comme sur l'eau, le régulateur réglé sur 80 pilote la voiture. Cela nous change des highways sur lesquelles la voiture renvoit un bruit de train couchettes (tagada, tagada, tagada sans jamais de tsoin tsoin...).

Ces deux heures vallent dix scéances chez le kiné. Allez, quelques photos.

Personne... Et personne...
De temps en temps, on lit un panneau, c'est un peu fatigant, mais bon, tant pis... Ah si, là, un oiseau, en fait un Glou Glou (voir Astérix chez les indiens).

Nous quittons très tôt Canton (oui, 8h15, c'est tôt pour nous) pour relier Memphis, 300 km au Nord. Pas de Natchez Trace qui est trop à l'Est à partir de là, nous reprenons donc l'autoroute.

La journée est chargée : nous commençons par la visite de la maison d'Elvis : Graceland. L'accueil des touristes se fait de l'autre côté du boulevard Elvis Presley et c'est en minibus que nous arrivons devant chez le king.

Nous ne savons pas ce que nous retiendrons de cette visite : sa maison agencée pour la musique et les rencontres entre amis - salle de billards, salle de raquette ball, paddock pour les chevaux et les courses de mini voitures de golf (sic), salle de cinéma, salons de musiques - sa collection de voitures (Rolls Royce, Lincoln) et de motos, son avion particulier aménagé en salon et en chambre à coucher, la salle des trophées avec des centaines de disques d'or pour un artiste qui en a vendus 1 milliard.

Evidemment, le plus émouvant est son tombeau creusé dans son jardin de méditation dans lequel on le voit poser sur une photo dix ans avant sa mort. A coté de lui, ses parents et une petite plaque pour rappeler qu'à la naissance, ils étaient deux, Elvis Aaron Presley et Jesse Garon Presley, mort-né. Et si le second avait eu autant de talents que le premier....

La visite est vraiment très intéréssante pour qui s'intéresse à la vie et à l'oeuvre de ce géant.

Le salon à l'entrée de la maison En sous-sol, la salle télé.
En sous-sol, la salle de billard, revêtue jusqu'au plafond de tissus bariolés. Dans une annexe de la maison, une des salles d'exposition des trophées.
Une Lincoln Continental de 1956 Un convair 880

Nous quittons le sud de memphis pour rejoindre le centre dans lequel est installée une des usines des guitares Gibson.

Nous prenons juste le temps de manger des ribs dans un restaurant sur Beal Street : un régal.

La visite guidée de l'usine permet de voir chaque étape de la confection de la guitare : le pressage des bois pour la caisse, l'assemblage par collage, la peinture au pistolet, le montage final des pièces musicales avec différentes étapes de contrôles qualité, de ponçages, de réglages tantôt électroniques, tantôt acoustiques par des artisans musiciens.

Chaque instrument confectionné est une commande personnalisée.

Heureusement que nous rentrons en avion sinon....

Malheureusement, aucune photo n'est autorisée dans l'usine.

La boutique est une exposition incroyable de dizaines de guitares de grande valeur.

Chacun est libre de les essayer en toute simplicité.

Ce jeune guitariste tient dans les mains une magnifique Gibson de $4700.

Les prix partent de 700$ et la plus chère, un exemplaire identique à celle de Clapton, vaut 9.000$.

En sortant de l'usine, nous passons par hasard devant le stade de base ball qui annonce "Match Today". 5 minutes plus tard nous voici avec les billets en main. Nous avons deux heures pour aller nous reposer à l'hôtel avant de revenir assister à la rencontre.

Le stade est génial, très convivial et l'ambiance toujours aussi festive. Grâce à un voisin, nous récupérons même une des balles du match. Nous sommes au second rang à 15 mètres du receveur.

Memphis perd ce match 6 à 3 contre les Isotopes d'Albuquerque (Nouveau Mexique).

En sortant, nous nous promenons quelques minutes sur Beal Street qui rappelle un peu l'ambiance de Bourbon Street à la Nouvelle Orléans : une succession de bars et de shops mais sur une rue bien plus courte.

En ce jeudi soir, il n'y a pas beaucoup d'ambiance mais chaque bar essaye de faire plus de bruit que son voisin.

Nous passons la journée à Memphis, Tn. Le temps est radieux.

Nous commençons par une promenade en ville avant de nous arréter sur les bords du Mississipi.

Là, un promène-couillons déguisé en bateau à aubes mais bien pourvu de moteurs à hélices propose une "croisière" sur le mississipi.

Nous passons 90 minutes à remonter puis descendre le fleuve en essayant de comprendre ce que dit le guide.

Pourtant, allez savoir, le bourdonnement du moteur, l'air frais du "large", quelques bribes d'informations sur l'histoire des lieux suffisent pour rendre cette promenade agréable.

Ce 25 août marque la fin de notre périple en voiture depuis Miami, Fl. Un peu plus de 2000 kilomètrres à travers la Floride, le Mississipi puis la Louisiane, à nouveau le Mississipi et enfin le Tennessee. Nous abandonnons à l'aéroport la Dodge que nous avions depuis Pensacola, Fl.

La tempête Isaac est désormais proche de la Floride, nous sommes malgré tout obligés de retourner à Miami, Fl, pour cette dernière semaine de vacances. Notre escapade aux Keys est anulée, la tempête s'y trouverait juste quand nous devrions y séjourner.

La compagnie Airtran Airways est une compagnie Low cost. Pourtant, contrairement à notre Easy Jet régional, les fauteuils sont réservés, les boissons sont gratuites et les horaires sont scrupuleusement respectés. Nous récupérons nos bagages à Fort Lauderdale Fl, notre aéroport d'arrivée situé à 30 kilomètres au nord de Miami, à peine 15 minutes après l'aterrissage.

Notre premier hôtel est le Howard Johnsson, vieil établissement art déco, dont le seul intéret est d'avoir un accès à la plage et une piscine accueillante. Le mauvais temps s'annonce mais ce soir il ne pleut pas et nous profitons des vagues qui ont remplacé la mer d'huile pour jouer dans les rouleaux.

Alors que la tempête passe sur les Keys puis remonte à l'ouest de la péninsule de la Floride vers la Nouvelle Orléans, Miami est arrosée toute la journée.

Nous nous sommes "réfugiés" dans un hôtel du centre de Miami et passons la journée à nous reposer en attendant des jours meilleurs. Nous avons une très grande chambre avec un Spa et un lecteur DVD sur l'écran HD.

Au cours du voyage, nous louons régulièrement des vidéos dans les Red Box, automates de distribution présents dans certains supermarchés ouverts 24h/24. Le film coûte 1$30 la journée et comporte souvent la bande son en français et au pire les sous-titres. Nous les regardons en général après 22h00 de retour à l'hôtel.

En ce dimanche pluvieux, nous regardons le film en plein après-midi...

 

Deuxième journée de très mauvais temps, dans l'après-midi, nous allons dans un centre commercial pour faire une partie de bowling et un peu de shopping.

Le soir, nous fétons l'anniversaire des 15 ans de Maxime au Hard Rock Café.

 

Après la tempête le beau temps, le soleil est vite revenu sur Miami et pour en profiter au maximum, nous décidons, sur proposition de Maxime, d'aller au Seaquarium de Floride.Nous ne savons pas vraiment ce qui nous attend mais le parc se révèle d'une richesse incroyable.
Les spectacles se succèdent toutes les 30 minutes. Le public n'est pas nombreux et les installations sont très importantes.
- Trois spectacles de Dauphins très différents avec des acrobaties aériennes et deux grands moments : le contact avec l'un des dauphins venu sagement s'installer sur le bord du bassin pendant que nous le carressons et les évolutions de la guest star, l'Orque, le plus gros animal du parc, notre favori.
- Un spectacle de phoques
- Les raies que l'on carresse, les alligators que l'on nourrit, les tortues, le bassin aux requins,
- le bassin des manatees, les 3 peixe boys, un des anciens du parc (+ de 50 ans) et deux victimes de bateaux
- mais aussi des oiseaux : une vingtaine de péroquets multicolores magnifiques, des flamands roses,..
Nous restons 5 heures sur le site et prenons photo sur photo...

L'autre vision du parc.

Le soir nous quittons notre "abri" du centre ville pour rejoindre notre dernier hôtel, en bord de mer, dans le Nord de Miami, le Crowne Plaza.

A l'origine, nous avions choisi cet hôtel pour nous reposer dans un cadre agréable au retour des keys... La piscine est extra et la mer n'est pas loin (même s'il faut traverser une route). Nous sommes à Hollywood, Fl, et la plage nous rappelle effectivement la Californie.

La journée est radieuse et nous entreprenons une nouvelle promenade.

Nous empruntons une des deux routes qui traversent le parc des Everglades d'est en ouest. Après 100 km de highway nous atteignons enfin un point d'eau, une station d'essence. Un panneau annonce même une balade en Airboat à 30 km au nord de la route. Nous nous y risquons malgré la vétusté du panneau (non sans passer un petit coup de téléphone...)..

Pour ceux qui ne connaissent pas le Airboat voir cette vidéo.

Une fois sur place, nous trouvons une ferme-zoo des indiens séminols avec de beaux specimens d'alligators, d'iguanes et de tortues (60 à 80 cm de diamètre). Bonne surprise.

Nous embarquons pour un "tour"- trop court - en airboat. Nous n'apercevons que quelques museaux de gators (pas de chamallows dans la poche du guide comme en Louisiane) mais le paysage est sympa et le bateau permet de naviguer au dessus des nénuphars.

Nous retrouvons aussi les paysages de Swamp (sous-bois humides).

De retour à la ferme, un petit distributeur de boulettes nous permet de réveiller les gators de la ferme.